Communiqué

Port-Louis, ce 13 mai 2021 – A une semaine de la date butoir pour la soumission des commentaires sur sa proposition visant à mieux réguler les réseaux sociaux, l’Information and Communication Technologies Authority (ICTA) souhaite faire le point à ce sujet. Pour rappel, dans un processus démocratique, l’autorité régulatrice avait invité la population à exprimer son opinion sur sa proposition de solution pour protéger les internautes mauriciens des abus de toutes sortes sur les réseaux sociaux publics tels que Facebook, Twitter ou Instagram. Le débat souhaité par l’ICTA est bien lancé, avec 1569 réponses reçues à ce jour. Parmi les répondants on retrouve une majorité de citoyens Mauriciens, mais aussi des professionnels du secteur des TIC, des associations et ONGs diverses locales, des leaders ou mouvements religieux, des associations internationales liés à ce secteur ou à la défense de la liberté d’expression, ou encore des multinationales telles que Google. L’ICTA est toujours en attente des commentaires de Facebook dont l’avis a été demandé. Pour l’ICTA, cela est un bon début de débat pour une consultation dont l’objectif est de trouver des pistes de solutions possibles aux nombreux abus, dérapages, “fake news” et autres comportements dangereux sur les réseaux sociaux à caractère public. Diverses rencontres et des communications formelles ont déjà été échangés avec certains répondants ayant des questions précises. A partir du 20 mai, soit à la date butoir de la consultation, les réponses des intervenants, incluant celles en provenance d’associations ou de l’étranger, seront étudiées avec attention. Les différents avis et suggestions seront alors compilés et envoyés au ministère de tutelle. Voulant que le débat s’élargisse davantage, l’ICTA invite les Mauriciens à se diriger vers son site internet où se trouve le document de proposition dans son intégralité et une vidéo explicative. Pour l’ICTA, le fait que des compagnies aussi importantes que Google ou Mozilla se soient exprimées sur cette question prouve qu’il s’agit d’une problématique internationale, qui ne touche pas uniquement Maurice. D’ailleurs, beaucoup de pays ont effectué des démarches similaires afin de trouver des solutions à ce problème d’abus sur les réseaux sociaux publics. Par exemple, le gouvernement anglais a soumis cette semaine une proposition de loi visant à les réguler. Pour rappel, ceux qui veulent s’exprimer sur cette question importante ont jusqu’au 20 mai à 23h59 heures pour participer au débat. Le débat sur ce sujet épineux commencé avec cette consultation continuera certainement sous d’autres formes aprés le 20 mai.

13 mai 2021